Les enfants ont-ils été épargnés par le stress de la crise sanitaire ?

La crise sanitaire a eu des nombreux impacts sur les enfants. En effet le manque des grands-parents, des cousins-cousines, le changement des habitudes en termes de scolarité et de loisirs, la prise de conscience de la mort ont générés nombre d’angoisses chez les petits. On entend beaucoup d’enfants dire « Moi, j’en ai marre de ce covid, je veux qu’il disparaisse ».

Les plus jeunes ont-ils été épargnés par le stress ambiant de ces derniers mois ?

Malheureusement il semblerait bien que ce ne soit pas le cas. Si l’on sait qu’1 enfant sur 5 est sorti avec un certain traumatisme du premier confinement en 2020, ce pourcentage n’a cessé d’augmenter avec les confinements successifs.
Aujourd’hui les phobies se développent chez les plus jeunes : peur de la maladie, de la mort, de perdre un proche mais aussi d’aller à l’école, de sortir. Certains enfants ont également vu leurs parents inquiets pour l’avenir, épuisés, précaires, dépassés par les évènements ce qui a augmenté leur anxiété sans qu’ils osent forcement la verbaliser afin de ne pas « en rajouter » sur les épaules de papa et/ou maman…
Comment se traduisent

Comment se traduisent les répercussions de la crise du Covid sur les enfants ?

Le stress de l’enfant peut être comportemental et se traduire par de l’agressivité, des cauchemars, un renfermement sur soi, mais également des pleurs intempestifs et incontrôlés. Le corps de l’enfant prend parfois le relais quand ce dernier ne parvient pas à extérioriser son mal être. On constate par exemple des phénomènes d’énurésie (pipi au lit) chez des enfants qui n’en souffraient pas auparavant. Les affections de la peau sont également fréquentes que ce soit sout forme d’urticaire, d’eczéma ou parfois même par l’apparition de psoriasis.
Si environ un enfant sur deux parvient à surmonter seul ses angoisses et son anxiété, il peut être nécessaire de donner un petit coup de pouces aux plus jeunes pour faire en sorte que ces troubles ne s’installent pas de façon durable.

Il existe plusieurs solutions pour la prise en charge des troubles anxieux chez l’enfant :

– Le gouvernement français met en place un accompagnement psychologique pour les mineurs qui sera pris en charge par l’état (psyenfantado.sante.gouv.fr disponible fin mai 2021) ;
– Certaines méthodes d’accompagnement telles que la kinésiologie, l’hypnose ou la sophrologie peuvent s’avérer très efficaces en peu de séances (parfois une seule suffit) pour « digérer » une émotion ou une situation stressante ;
– Des compléments alimentaires sous forme de plantes dans le cadre de l’homéopathie ou l’utilisation de Fleurs de Bach peuvent apporter un complément afin de retrouver un équilibre sans utiliser de médicaments.